

Séverine Véziès
Présentation
- 49 ans, mariée, 2 enfants
- Professeure de droit et gestion à l’Université de Franche-Comté
- Habitante du quartier Viotte-Montrapon à Besançon
- Membre de la coordination nationale de La France insoumise
- Directrice de publication et co-rédactrice en chef du Journal de l’insoumission
Je suis issue d’un milieu ouvrier dans un quartier populaire, la ZUP La petite Hollande à Montbéliard créée en 1963 et mon histoire s’est construite autour des valeurs du travail, de l’effort et de la solidarité. Elles m’ont été transmises par mes parents mais aussi mes grands-parents paternels, déracinés du sud de la France dans les années 50 et venus dans l’Est pour rejoindre les chaînes de montage de Peugeot. Mon père devint à son tour ouvrier chez Peugeot et ma mère enchaîna les petits boulots.
Cet héritage s’est largement consolidé en moi par l’École républicaine, à qui je dois beaucoup. À l’époque, faut-il le rappeler, l’École représentait un véritable ascenseur social et un excellent outil de formation citoyenne.
C’est dans cette histoire personnelle et familiale, que je puise mon engagement pour la justice, la liberté et la défense des droits. C’est aussi grâce à cela, qu’une fois mes études terminées, je me suis tournée vers l’enseignement. Pour former nos jeunes, les aider à construire leur libre arbitre et à devenir citoyen.ne de la République. Oui, être enseignante est le plus beau métier du monde. Un métier hélas constamment malmené par plus de 30 ans de politiques libérales et le travail de sape des services publics qui en découle.
Je suis passionnée par la chose publique et les questions de solidarité internationale. Mon engagement politique a tout d’abord été au niveau associatif. En particulier pour la défense des droits des personnes étrangères, dont certains en font des boucs émissaires, mais aussi parce que leur situation est souvent le premier laboratoire du recul des droits humains. C’est ainsi que j’ai été responsable locale de La Cimade, association créée en 1939 et engagée dans la défense des droits humains. « L’humanité passe par l’autre », tel est son slogan, il ne m’a jamais quitté et me guide dans tous mes engagements.


En 2012, je saute le pas vers l’action politique, grâce à la candidature à l’élection présidentielle de Jean-Luc Mélenchon. J’ai vu en lui le responsable politique qui a su remettre debout la gauche. C’est lui, sa campagne et son programme qui m’ont permis, enfin, dans ma vie d’électrice, de délibérément voter POUR et non plus par défaut ou dépit.
Depuis lors, mon engagement a mué pour devenir partisan au sein du Parti de Gauche puis de la France insoumise. A la défense des droits et pour la justice sociale, s’est ajouté au fil des années l’enjeu écologique. Le capitalisme dérégulé fait deux victimes, les êtres humains et notre écosystème. Le changement climatique a déjà commencé et là encore, ses premières victimes seront les plus fragiles d’entre nous. J’ai la conviction profonde que justice sociale et justice écologique ne doivent faire qu’une et une seule cause. C’est pourquoi, je me revendique du courant de l’Écosocialisme.
Depuis 2019, j’assure la rédaction en chef du Journal de l’insoumission, pour mener la nécessaire bataille culturelle et ainsi donner à voir que d’autres voies sont possibles que celles de l’extrême marché, de l’extrême droite et du capitalisme dérégulé. 9 milliardaires possèdent plus de 90% des médias et outre la pensée unique du libéralisme économique effréné qui y est colportée, nombre de médias deviennent un canal de communication de l’idéologie haineuse de l’extrême droite. Que ce soit en France ou partout en Europe, le néolibéralisme prépare le lit de l’extrême droite.
Aujourd’hui, je suis une femme engagée dans les luttes sociales, sociétales et écologistes. Je défends un programme de rupture sociale, écologique et démocratique. Ce programme, c’est L’Avenir en commun. Pour le mettre en œuvre, j’en appelle à la révolution citoyenne. Le peuple est l’acteur politique central. Il lui faut reprendre son destin en main.
C’est en ce sens que je me dresse aux côtés des citoyen·nes, des salarié·es, des militant·es associatifs et syndicaux, des habitant.es des quartiers populaires mais aussi de nos territoires ruraux. Pour mener avec elleux les actions sociales, écologiques et politiques à même de répondre à leurs besoins et revendications. Des aspirations légitimes qui, si elles gardent leurs propres spécificités et combats, se rejoignent autant sur les questions de pouvoir de vivre, d’accès aux services publics, de sûreté, de sauvegarde urgente de notre jardin planétaire et de renouveau démocratique.
Mes engagements associatifs et politiques :
- Membre du Parlement national de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale
- Rédactrice en chef du Journal de l’insoumission
- Membre de la coordination nationale de La France insoumise
- Co-animatrice du pôle Formation des élu.es et radicalités communales au sein de l’espace national de La France insoumise Pratiques citoyennes du pouvoir et élu·es
- Candidate LFI-NUPES sur la 1ere circonscription du Doubs aux élections législatives de juin 2022
- Tête de liste dans le Doubs pour les élections régionales de juin 2021 pour la liste de rassemblement de la gauche et de l’écologie Le temps des cerises
- Membre fondatrice de La France insoumise à Besançon en 2016
- Secrétaire départementale du Parti de Gauche du Doubs entre 2018 et 2021
- Responsable du groupe local de La Cimade entre 2008 et 2011
- Membre de la commission nationale Solidarité internationale de La Cimade entre 2009 et 2011
- Membre d’associations de défense des droits et de luttes écologistes

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